Le petit royaume a une population d’à peine cinq cents personnes, protégé tant bien que mal par un vent marin des pollutions de la mer de la décomposition.
L’histoire se passe dans quelques 100aines d’années, après que l’humanité s’est affrontée à coup de grands robots immondes qui ont foutu le feu partout. La civilisation humaine (ce qui reste) s’est regroupée autour d’une immense forêt remplie d’insectes et d’Omu (de grosses larves avec des pouvoirs), mais dont les pores sont incompatibles avec la vie humaine.
Dans ce monde, tout le monde vit en paix, d’amour et d’eau fraîche. Malheureusement, la guerre revient. Les Dorks, un royaume du sud et les Tolmeques, un autre royaume, ont décidé de se refaire la guerre.
On suit John Smith, Nausicaa (d’où le titre), la princesse de la vallée du vent, une vallée protégée des spores enpoisonnées par un vent puissant. Il se trouve que Nausicaa, gamine de 15 ans (à peu près, je crois, pas claire), aime toutes les créatures et est contre la guerre. Malheureusement, elle sera obligée de s’engager pour protéger les siens, comprendre le monde et empêcher un génocide.
Sinon, il y a un chocobo. Et des robots. Et des pouvoirs kinetiques. Et pleins d’autres trucs super.
Alors,
J’avais des drôles de souvenirs concernant ce manga. Je me souvenais d’une guerre de robots où Nausicaa essayait d’empêcher l’invasion en se faisant passer pour la mère des robots. OK, je n’étais pas loin, mais quand même.
Pour faire simple, c’est du Myazaki dans toute sa splendeur. Je pense même que c’est une de ses meilleures œuvres… égale au Voyage de Chihiro. On y retrouve tous les poncifs de Miyazaki tels que les avions (y a que cela), la nature, la brutalité, la pureté, etc… Et ça marche super bien.
Cette mer de la décomposition, sans déconner, je veux y être. Plus que cela, cela me plairait de vivre dans la vallée du vent et d’aller étudier les grosses bestioles, de les ressusciter, etc… Bien après, j’aimerais bien aller à Jurassic Parc (oui, j’aime le danger… depuis mon canapé). Nausicaa, c’est un peu la première biologiste de son époque 😀
Par contre, j’ai quand même quelques problèmes.
Par exemple, Nausicaa est, et désolé de le dire, un peu coconne qui croit beaucoup, mais vraiment beaucoup, dans le pouvoir de l’amour. Non parce qu’arrêter 3 soldats avec un speech, pourquoi pas, arrêter une armée avec le même speech passe encore, mais la guerre complète. Mais bon, allez, elle est l’élue, elle a le pouvoir des Omu, et puis, elle n’y arrive pas tout le temps non plus.
Sinon, le manga montre les dérives technologiques et comment créer des chimères. Mais le dernier tome, c’est compliqué. L’histoire du gros robot enfant de Nausicaa passe encore, mais la guerre dans la cité. Ce que j’aimais était justement la driptic guerre humaine sur fond de désert d’arbres et d’animaux. Le point de vue des hommes de la forêt, les Omus, etc… Quand les Dorks créent des chimères Omus pour les attirer, c’est toujours dans le cadre de la nature. Tandis que dans le dernier tome, on quitte tout cela pour vraiment aller dans une cité. Certes, une cité ancienne, mais une cité quand même. Pour preuve, dans le dernier tome, il n’y a quasi plus de forêt.
Mais bon, cela ne fait pas bouder son plaisir, surtout que pour une fois qu’un héros ne meurt pas à la fin de l’histoire (mon dieu, que cela me casse le cul, cette tendance).
À lire et à relire.
Plus
Titre | Nausicaa de la valée du vent. |
Date de sortie | 1982 |
Auteur/dessin | Hayao Miyazaki. |
Maison d’édition | Glénat |
Nombre de tomes | 1050 en 7 tomes |
Wikipedia | https://fr.wikipedia.org/wiki/Nausica%C3%A4_de_la_Vall%C3%A9e_du_Vent_(manga) |