#30 Mois du manga. Aujourd’hui : Gunnm de Yukito Kishiro

La quete d’identité, la quete d’humanité, la quete d’un cerveau.Â

Le monde de Gunnm se divise en 3 parties : Zalem, la cité dans les nuages où vit l’élite ; la décharge se situant en dessous de Zalem et où vivent les pauvres ; et le désert. Dans ce monde magnifique, Ido, un cyberneticien de génie qui a vécu sur Zalem, trouve dans la décharge un robot avec un vrai cerveau, mais dont la mémoire flanche un peu. Il décide de la nommer GALLY comme son chat mort (ambiance !). Et c’est ce personnage de Gally qu’on va suivre dans globalement 4 histoires séparées par des shorts-stories.

La première histoire se concentre sur MAKAKU, un des plus puissants robots criminels de la décharge.
Dans l’arc Yugo, Gally se fait un ami nommé Yugo qui a comme rêve d’aller sur Zalem, rêve malheureusement impossible. Mais Yugo fait confiance à la pègre locale qui lui a promis de l’envoyer s’il ramenait une énorme somme. 

L’arc RollerBall, qui à mon sens est le moins bon (alors que tout le monde l’aime), se situe un an après l’arc Yugo. Gally, étant triste d’avoir perdu son amour, a décidé de jouer au rollerball, un jeu violent où les androides s’entretuent.Â

Enfin, le dernier (et le plus grand) arc : l’arc Desty Nova. Gally est engagé par Zalem pour retrouver le savant fou qu’est Desty Nova, un ancien de Zalem.

Alors,

Ben, c’est cool, génial, rien à dire. Enfin rien à dire ….
En le relisant, j’avais pleins de souvenirs, mais je pense que je mélange le manga avec le film et les OAV. Par exemple, je me souvenais d’une autre fin. Une fin où elle retrouvait son amoureux guerrier et un arbre la transformait en humain. Mais non ! Ca part directement sur Gunnm Last Order. Pourtant, j’ai la première édition. Il y a même encore l’étiquette en franc belge dessus (420 francs belges à l’époque). Je pense que ce dont je parle est la toute première version publiée au Japon (sans être certain, mais c’est le Wiki qui le dit).

L’arc que j’aime le plus est évidemment l’arc YUGO. C’est celui où il y a des doubles pages extraordinaires. Comme quand les deux gamins sont sur le tube qui relie le sol à Zalem. En fait, je ne me souvenais pas que ce manga soit putain de triste. J’étais même triste quand elle retrouve Ido, mais qu’il a tout oublié exprès lorsqu’il a appris le secret de Zalem. Surtout que ce secret, ce twist marche bien. J’avais beau le connaitre, je trouve que c’est encore une idée d’ouf, même 40 ans après avoir publié la première version. 
L’autre point que j’adore dans ce manga est le temps qui passe. C’est l’un des rares mangas où cela marche assez bien. Je pense que c’est surtout aidé par le fait qu’on parle de robot et que cela ne vieillit pas, mais pas que ! Il y a aussi le personnage de Kyomi qu’on voit surtout grandir tout au long ; passant de bébé à jeune fille et qui s’engage dans la rébellion. C’est beau, la jeunesse.Â

Concernant le matériel (les livres), il y a plein d’easter eggs, d’histoires nouvelles qui sont ajoutées (le chat et la fille sur la neige, vraiment plaisant à lire), des storyboards, des explications, etc… Bref, beaucoup. Mon seul problème, ce sont les covers qui sont faites en 3D et qui ont putain de vieilli. Mais vraiment, c’est entre cripy et immonde.Â

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir.

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