Le chat qui faut suivre pas à pas.

Michael est un chat roux à qui il arrive plein d’aventures. Tantôt loufoque, tantôt réaliste, tantôt fantastique, ou autre. Par exemple, Michael est figurant sur un tournage de photos dénudé, ou bien Michael a plusieurs tics comme le fait qu’il oublie de rentrer sa langue, etc…

Toujours en quelques planches, ces histoires sont constituées de pleins de Michael différents (un qui parle, un où il est détective, un qui est… un bête chat.), mais à qui il arrive toujours quelque chose. Des fois, c’est dans les mêmes univers (comme le Michael avec le Yakuza), mais globalement, les histoires sont indépendantes.

Alors,

Je triche un peu ici (10 fois n’est pas coutume), car Michael est un manga en 3 tomes… en Europe. Au Japon, c’est 9, mais le reste n’a jamais été publié. Et en fait, mise à part en seconde main ou sur une brocante, pas sûr qu’on le trouve encore.

Pour la petite histoire, Michael était un des mangas que je lisais en classe durant le cours de religion. J’ouvrais mon classeur, je mettais ma chaise sur 2 pieds et me reposais contre le mur du fond de la classe. Puis, je lisais pendant que le prof déblatait ses conneries sur l’autre qui a marché sur l’eau (entre autres…). Fun fact, j’avais des fous rires et un jour, je me suis fait prendre. Je n’ai récupéré ce manga que bien plus tard dans l’année.

Et cela n’a pas trop changé, c’est toujours aussi drôle qu’au début. Après, malheureusement, cela se dilue avec les tomes et je pense que c’est pour cela que le manga s’est arrêté en Europe. Si la première histoire est à mourir de rire, la dernière est… sympathique, on va être gentil.

Le pire n’étant pas les gags qui se répètent (y en a, cela se voit tellement que Makoto est en cours d’idée et qu’ils repompent allègrement sur ses anciens gags), le pire est que certains gags n’en sont tout simplement pas.

Par exemple, il y a une histoire dans le tome 3, où Michael et sa famille tombent sur un ours en peluche. Ils ont peur, car ils pensent que c’est un vrai animal. Michael attaque la peluche sous le regard de sa compagne et de ses enfants. Puis tous attaques… Et c’est tout. OK, c’est sympa et amusant, mais il n’y a même pas de chute à l’histoire. J’avais un chat à la maison quand j’étais plus petit, il a déjà attaqué des trucs à la con dans la maison, ça n’en faisait pas une histoire drôle. Donc au bout d’un moment, tu tournes les pages sans trop lire, tu survoles, et puis t’es pas surpris d’arriver à la fin.

De plus, si l’humour a vieilli, c’est aussi un peu le cas du dessin qui est trop académique. Des plans de face, des plans de côté, aucun risque. Normal après tout, c’est de l’humour, mais comme l’humour ne marche pas, le dessin non-plus.

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