C’est l’histoire d’un groupe de 4 dans le film d’horreur qui décide de faire 2 groupes de 2.
Le pensionnat de l’île de Hozuki a très peu d’élevées, 5-6 au maximum. Kokoro, enfant orphelin, rejoint le pensionnat sur l’île en bateau avec sa petite sœur aveugle. Là, il va faire la rencontre de Sui, Hatsu, etc… ainsi que des adultes chargés de les encadrer tels que Yukino, la nouvelle prof, Kuwadaté, un porc, Toyoda, le directeur, etc… Bref, sur une ancienne île abandonnée, 10 personnes y vivent. (Non, mais tout va bien se passer ! !)
Un soir, Kokoro découvre un couteau plein de sang dans un tiroir. Puis elle entend des bruits, puis se rend compte que l’école est entourée d’un grillage et qu’en fait, ils sont prisonniers. Sans parler du comportement de certains profs comme Kuwadaté qui est un lolicon addict, etc… Alors, Rikiya, un des orphelins, décide d’escalader le mur et d’aller voir dehors, mais ne revient jamais. Et là, le reste de la bande de jeunes, qui est devenu ami entre temps, décide de s’enfuir. Cela tombe bien, de l’autre côté de l’île, il y a un embarquadaire.
S’ensuit une course poursuite entre les gamins et les adultes, dont certains ont des envies meurtrières.
Alors,
Vous connaissez le sketch de Bigare sur les films d’horreur ? Ils sont 4, ils font 2 groupes de 2. Puis 2 groupes de 1. Eh bien, le manga L’île de Hozuki, c’est un peu ça. Globalement, il y a deux problèmes : pourquoi une ville ? Et pourquoi cette fin.
Alors oui, je sais pourquoi une île. Parce que c’est le moyen le plus facile pour isoler un groupe, mais c’est tellement mal amené, vraiment. Déjà que l’histoire dans une vieille maison abandonnée est prévisible, alors sur une île… Mais bien, une fois passées les 10 premières plages, la question ne se pose plus. Suffit de se dire que c’est Kolanta qui tourne mal.
Concernant la fin, elle me pose un peu plus de problème, car on est vraiment dans la japoniplication. Le couteau plein de sang, c’est un gamin qui a vomi. Shu qui tombe, mais en fait, il n’a pas mal, etc… En gros, bien que tout soit explicable, c’est un peu gros.
Mais sinon, tout le reste est cool.
J’adore ces 4 tomes. C’est aussi la première fois que je lis un manga d’horreur où des gamins sont handicapés (le boulimique, l’aveugle, etc.). Et ça apporte beaucoup. L’île aussi est géniale. Ce n’est pas juste du bois et des forêts. Enfin, Shu qui est le gamin au grand QI a pas mal d’idées réalistes. Et fun fact, c’est aussi la première fois que je lis un personnage qui utilise la zététique pour expliquer un phénomène. (L’histoire du fantôme…).
Même les méchants (ici les adultes) ne sont pas trop cons. D’habitude, le problème dans ce genre d’histoire (des enfants contre des adultes), c’est que ce ne sont pas les enfants qui sont intelligents, mais les adultes qui sont plus cons que des pistons. Ici, dans ce manga, ça va. Ils ont des intentions… disons légères, mais cela va. (même le gros porc, pervers). On y crois.
Pour info, Kei Sanbe est le mangaka qui a écrit un autre manga très connu nommé Erased, dont il existe un animé et même un live sur Netflix (pas encore vu), mais le manga me dit bien.
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Titre | L’ile de Hozuki |
Date de sortie | 2008 |
Auteur/dessin | Kei Sanbe |
Maison d’édition | Ki-oon |
Nombre de pages | 830 en 4 tomes |
wikipedia | https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27%C3%8Ele_de_H%C3%B4zuki |