De gros robots qui se frappent dessus. En gros, c’est ça.
Gundam raconte l’histoire de deux factions (la fédération terrienne et les forces de Zeon) qui s’affrontent à grand coup de point de robot dans la gueule. Dans ce oneshot, Blue Destiny, se concentre sur un camp de recherche sur terre qui se fait attaquer par les forces de Zeon pour récupérer un Gundam (un robot) peint en bleu.
Alors,
Pour faire simple, mais vraiment… J’ai tout simplement rien compris. Désolé, mais je ne suis même pas sûr du court résumé que je viens de faire. Je ne suis même pas sûr de l’avoir lu dans le bon sens. C’est d’un confu. Tous les personnages se ressemblent, j’arrive jamais à savoir qui est contre qui, et les robots… putain, mais ils se ressemblent tous. Par exemple, le gundam bleu (qui est le gundam ultra fort qui peut vaincre tout le monde, je crois), il est du côté des méchants ou des gentils ? Pff, aucune idée.
Surtout, au-delà de ce oneshot, Gundam n’est pas simple non plus. En regardant sur Internet, j’ai l’impression que Gundam, c’est le MCU japonais ; ça part dans tous les sens. Tout est lié, si tu n’as pas vu la scène 2 de l’épisode 4 de la saison 18, tu ne comprendras rien au film qui vient de sortir. Bref, un bordel sans nom.
J’avais acheté ce manga, parce que Gundam m’intéressait beaucoup. Après Evangélion, c’était le passage obligé quand on aimait les mécha. Mais évangélion, c’est simple (enfin simple, on se comprend), alors qu’ici… Fun fact, chaque fois que je passais devant dans ma ludothèque et que je regardais la couv, je me disais : je ne me souviens pas de l’histoire, mais je sais que je n’avais pas aimé. Après relecture, cela n’a pas changé.
Je pense que la confusion vient du désign des mécha. Ça fait un peu le costume Halloween cheap qu’un enfant aurait reçu après avoir agacé ses parents (genre des boites à cartons peints autour des bras). Sans Dec, on dirait vraiment qu’il y a quelqu’un dedans. Alors, oui, ce design de gros blocs en mousse date un peu, mais quand même.
Si au moins les personnages étaient attachants. Non, pardon, si au moins les personnages ne se ressemblaient pas tous. Putain, il n’y en a pas un qui est attachant. Pire, il n’y en a pas un qui soit mémorisable. J’ai lu, j’ai oublié.
Quand même, un point positif est le dessin et le découpage. Dessiner des mecha, et surtout leur donner de la grandeur, de la masse, du poids, c’est très compliqué. Ici, le dessin joue habillement sur les perspectives et les contres plongées pour faire comprendre que ces robots sont lourds. Il y a quelques planches très sympathiques à contempler.
Je pense que ce manga est fait pour les amoureux de Gundam. Ceux qui connaissent déjà l’histoire, qui connaissent déjà les personnages, parce que bien que cela se passe sur terre, on sent qu’il y a des références. Mais alors, la question à 100 000 dollars est : par quoi commencer si on veut se lancer dans Gundam ? Si quelqu’un sait, je suis preneur.
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Titre | Mobile suit Gundam The blue Destiny |
Date de sortie | 1997 |
Auteur/dessin | Kengo Hanazawa |
Maison d’édition | Panini |
Nombre de planches | 212 planches |
wikipedia | https://fr.wikipedia.org/wiki/Gundam |