Entre Saw et Dix petits nègres, un suspense haletant signé Yoshiki Tonogai.

L’histoire suit une bande de 6 adolescents enlevés par un tordu aux grandes oreilles et qui a décidé de faire jouer les gamins à un jeu maccabre inspiré de Rabbit Doubt ; un jeu par GSM où il faut trouver l’intrus (Un among us avant qu’Among us devienne populaire).

Dans un bâtiment aux multiples portes bloquées que seuls des codes tatoués sur leurs corps peuvent ouvrir, Mitsuki, Haruka, Rei, Eiji, Hajime et Yu doivent s’enfuir à tout prix avant de mourir un par un. Mais surtout, ils doivent trouver le loup, car le meurtrier est parmi eux. (tam tam taaaaammmm!!!!)

Alors,

c’est cool, MAIS… Le début est tellement reché que je ne sais toujours pas si ce sont des amis ou pas au début de l’histoire. Sans déconner, j’ai dû relire trois fois pour comprendre et j’ai encore des doutes pour certains. Je crois (sans en mettre ma main à couper) qu’ils se sont tous rencontrés sur le jeu Rabbit Doubt et ont décidé de se voir en vrai (une sorte de meetup IRL). Mais honnêtement, je n’en suis pas sûr.

Aussi, la deuxième fin est perchée ; et la première est whatthefuck. C’est-à-dire qu’à la planche 72, on se dit « Ah ben, on sait qui c’est » (c’est un peu comme dans Squid Game, où on devine la fin après 1 minute). Je veux dire, il y a un ptit vieux qui a le numéro 001… (vraiment, vous ne l’avez pas vu ! ! !), mais sans doute, quand la première fin est là, on est surpris. Ok, c’est space et le tueur tue plein de personnes simplement parce qu’il a eu un gros chagrin. C’est un peu énorme, mais pourquoi pas.

Puis là, il y a la deuxième fin et on se dit : « Ah ben oui… » OK, la raison est meilleure que la première fin, par contre le mode opératoire, on n’y croit pas (ou alors Gerard Miller a vraiment des pouvoirs ?). Ce n’est pas comme si cette fin était utile. Pour preuve, le dernier tome est plus gros que les autres ; donc, cette seconde fin aurait pu passer à la trappe. Mais bon, quand on connait le système japonais en matière de manga, pas sûr qu’il ait eu son mot à dire.

Mais sinon, à part cela, c’est cool à lire et de plus, le dessin est classique mais efficace. On se prend au jeu et on s’attache à tous les personnages. Il y a des scènes qui fonctionnent bien, comme celle du téléphone et de la hache (jeu de noir et blanc). Enfin, j’adore les couvertures des tomes qui prennent un autre regard une fois l’histoire finie.

À noter que Yoshiki Tonogai n’est pas en reste, car il a aussi écrit et dessiné Judge qui est du même acabit : des ados qui sont forcés de jouer à un jeu maccabre. Moi, je vous le dis, Squid Game a tout copié 😀

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