Je suis Albator. Je vis comme un vrai homme sous ma bannière : la bannière de la liberté.
Dans le turfu (année de grâce 2900 et quelques), la planète Terre reçoit un artéphac alien qui ressemble à un trou noir et qui comporte un message. Les Sylvidres, peuple venant d’une planète du fin fond de l’espace, ont décidé de récupérer la Terre pour en faire une colonie. Mais pas par la violence, plutôt par le lobbying et le marchandage.
On suit l’histoire de Tadashi, le fils d’un éminent scientifique qui se fait éliminer par les sylvidres et qui, juste avant de se faire tirer dessus aussi, se fait sauver par un corsaire de l’espace du nom d’Albator. Ce dernier l’invite à faire partie de l’équipage de l’Arcadia, un vaisseau de l’espace ultra puissant construit par le meilleur ami d’Albator (mais néanmoins mort). C’est aussi le seul vaisseau capable de combattre les sylvidres.
Dans le vaisseau, Tadashi va devoir trouver sa place parmi la bande de louffoques que sont Yattaran, le lieutenant d’Albator, Miimé, la créature, etc… afin d’aider Albator à combattre les envahisseurs. Ou pas.
Alors,
Qui ne connait pas Albator, le fameux corsaire de l’espace. Eh bien, j’avoue avoir été un peu décu à lire cette intégrale.
La première chose qui choque dans l’histoire, c’est que l’histoire n’a rien à voir avec mes souvenirs que j’en avais. Par exemple, je ne me souvenais pas à quel point l’équipe de l’Arcadia est une bande de gamins branquignoles qui n’arrêtent pas de boire. Non, mais vraiment ! Certaines planches en jouent d’ailleurs. En fait, l’histoire est surtout basée sur des ressorts comiques et non sur un combat épique.
La fin aussi est bizarre. Elle se termine dans le vide. Les Sylvidres ne meurent pas et Albator ne sort pas gagnant. Il a juste tué une ennemie un peu moins random que les autres. C’est tellement surprenant que j’ai dû aller vérifier sur Internet s’il n’y avait pas un second tome. Mais non. Il y a même un texte de l’éditeur pour expliquer pourquoi. Je me souviens pourtant d’une fin différente dans l’animé avec un des types de l’équipage qui se transforme en vaisseau, etc… J’ai peut-être mangé des mememberies…
Enfin, j’ai été assez étonné par le message anti-écolo. Les aliens, les sylvidres sont des entités biologiques plus proches des arbres que des humains (même s’il y a une ressemblance humaine). Alors, oui, c’est vieux, cela date et à l’époque, cela ne se faisait pas dans la subtilité (il y a d’ailleurs quelques planches bien sexistes. Autre époque, on va dire…), juste que le message est vraiment bizarre quand on le relit aujourd’hui.
Par contre, l’intégrale, bien que cela soit un gros bloc de 1000 planches, est super agréable au toucher et se lit sans problème. L’éditeur a fait un sacré taf qui m’a donné envie d’acheter l’intégrale du Galaxy Express 999 (autre histoire majeure de Leiji). Comme quoi.
Bref, je ne dis pas que j’ai pas aimé. Juste que je m’attendais à autre chose. Mais c’est peut-être juste moi.
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Titre | Albator |
Date de sortie | L’intégrale date de 2013, mais première publication en 69 (année éro..) |
Auteur/dessin | Leiji Matsumoto |
Maison d’édition | Kana |
Nombre de planches | 1082 planches |
wikipedia | https://fr.wikipedia.org/wiki/Capitaine_Albator |