Ready Player One avec une 3D dégeulasse.

2028, c’est le futur… pour un manga publié en 2000 (parce que dans la vie véritable, on en est loin). Pas un grand futur, avec des voitures qui volent, des spaceships, etc., mais un futur où il existe un jeu de combat ultra réaliste nommé MBZ. On rentre dans une pièce, on s’encapsule dans une combinaison et on est transporté dans une plaine dont le but est de battre son adversaire.

L’histoire suit Neru Ishurugi, un gamin d’une famille pauvre vivant au Japon et qui voit arriver dans son école un merdeux blond supérieur du nom de Yagami, mais qui fun fact est ultra doué au MBZ. Et comme Yagami est vraiment un merdeux (et on nous le fait comprendre en le montrant frapper des enfants, être doué dans tous les sports, humilier d’autres de sa classe), Neru n’aura plus qu’un souhait, le battre sur son propre terrain, le MBZ. Ainsi commence la quête d’un pauvre sans sous voulant battre et humilier son némésis, le tout sur des pages et des pages…en 3 tomes.

Alors,

Ce manga ne fait que 3 tome, non pas parce que l’histoire est courte, mais parce qu’il n’a pas rencontré son publique et a donc été brusquement arreté. En les relisant ce matin, je comprends pourquoi. Il y a plein de choses qui ne vont pas, à commencer par la 3D. Chaque tome commence par une 3D dégueulasse, mais à un point… C’est la bonne vieille 3D immonde du début du siècle.

Concernant l’histoire, ce n’est pas mieux. En fait, sur les 3 tomes, j’ai adoré le premier tome ainsi que la moitié du second (jusqu’à la fin du premier combat, ou Neru découvre la machine), qui est surtout une fable sociale (Un gamin pauvre va tout faire pour trouver de l’argent etc…). Même si la présentation, voire carricature du méchant fait sourir.

Pour le reste de l’histoire, c’est un shonen raté. Le gamin ultra doué (Neru), va monter son équipe pour participer à un tournoi et dans le tas, y en a pas un qui pour être normal. (Vraiment, je comprends pourquoi la publication s’est arrêtée). Par contre, ils auraient pu laisser l’auteur donner une fin, parce que là, ca s’arrette net au milieu de nul part. Un peu comme si One Piece se serait arrêté au tome 3 sans explication, sans fin… monde cruel du manga.

Fun fact par contre, l’auteur n’est pas un inconnu. Je me suis toujours demandé pourquoi j’avais ces 3 tomes dans ma mangatheque et en cherchant des infos, je suis tombé tout simplement sur la page wikipedia de l’auteur. Le type qui a écrit zero one, est aussi le type qui a écrit Gantz, un manga super connu dystopique et completement barré (sans parlé du live action).

A mon avis, y a commerciale français qui s’est dit dans son bureau : « Non mais, même si l’histoire n’est pas finie, y a bien des pigeons qui vont l’acheté sur base du nom de l’auteur ».

Moi à l’époque : rrooouuu…rrrrouuu.

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