6000 mètres sous les mers… Au Royaume de la nuit éternelle, la folie règne en maître.

Kengo, un jeune ingénieur, est engagé pour travailler à 6000 mètres de profondeur (d’où le titre), dans une station nommée Cofdeece. Son but, rendre la station accueillante suite à un accident survenu il y a 3 ans et qui a fait quelques morts.

Comme par hasard, personne ne sait ce qui s’est passé et comme par hasard, il n’y a que des trous du cul de capitalistes qui veulent absolument rouvrir la station. Moi, je ne dis pourquoi pas, mais quand la moitié des techniciens ont des visions de mort-vivant (ou un truc s’approchant), et que l’autre moitié devient fou, voire carrément possédé par un ancien dieu, on n’écoute pas le plus riche de l’équipe, mais le plus saint d’esprit.

Bref, s’ensuit une longue littanie de péripéties comme l’ascenseur qui ne marche plus, des portes de la station qui ne s’ouvrent plus, etc…

Alors,

J’avais acheté ce manga à sa sortie justement parce qu’on me l’avait vendu comme étant un manga d’horreur en seulement 4 tomes. En repassant devant dans ma bibliothèque, impossible de me souvenir de quoi que cela soit (en fait, je confondais l’histoire avec celle de blue heaven). Je me souvenais juste d’une station au fond de l’eau, de morts, etc…

Vous l’aurez compris, ce manga en 4 tomes ressemble beaucoup à un mélange entre Abyss et Aquanautes, si ce n’est que… ben les aquanautes, c’est mieux. L’un des gros problèmes à mon avis est tout simplement que 6000 a un côté illisible. Cela veut faire peur, cela veut faire angoisser, mais les pages sont noires à n’en plus savoir rien lire. Je ne dis pas que c’est mauvais, juste que c’est long, (3 tomes auraient été suffisants), c’est convenu, et c’est prévisible.

Aussi, la divinité (c’est-à-dire l’explication), arrive très vite, dans le deuxieme tome (du moins on comprend vite que ce n’est pas un truc réaliste, mais une histoire fantastique), ce qui est un peu dommage et gâche les derniers tomes où on ne cherche plus une explication, mais simplement comment ils vont s’échapper. Eh comme il n’y a plus d’ascenseur pour rejoindre la surface, ben… il n’y a pas beaucoup de choix. Le hic, c’est que cela dure deux tomes.

Je ne sais pas comment l’histoire a été publiée, mais si elle a été publiée en chapitre dans un jump ou un truc du genre, ça expliquerait pourquoi. On sent que le mangaka ne sait plus trop bien où aller après quelques planches.

Un point positif par contre, concerne les possédés. La divinité du fond des océans, n’a pas vraiment de forme, mais soit prend forme d’esprits morts-vivants (des visions), soit possède quelqu’un. Jamais trop longtemps, et au plus l’histoire avance, au plus elle possède les méchants de l’histoire, mais c’est déjà ça.

Bref, comme dit, je préfère les aquanautes, non pas pour l’histoire (quoi que), mais pour l’efficacité avec laquelle elle est racontée.

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