#2 Mois du manga. Aujourd’hui : La petite princesse Sara de Azuki Nunobukuro

Le dessin animé de merde condensé en un tome…

On suit l’histoire de Sara, petite fille de 7 ans, mise dans un pensionnat de riches pour jeunes filles. Pétée de tunes, elle a la meilleure chambre, les plus jolis vêtements et de la bonne bouffe. Mais après 3 ans de bonheur, elle apprend que son père est mort et qu’elle n’a plus un sous. Voulant absolument éviter un scandale, la directrice du pensionnat l’engage comme boniche, voire esclave.

Alors,

Fun fact, Prinssesse Sara est une adaptation d’un roman de Frances Hodgson Burnett. Moi qui avait toujours cru que c’était une histoire japonaise, même pas ! Frances est anglaise (contrairement à ce que fait penser son nom), a vécu au 19-20e siècle et a écrit pleins de livres pour enfants… qui racontent des histoires d’enfants riches qui perdent tout. Par exemple, elle a aussi écrit le petit lord (aussi adapté en animé) quiiiii est un gamin qui va découvrir comment vivre richement.

Non sans dec, c’est ouf ! Ici, dans Princesse Sara, cela raconte l’histoire d’une bourge qui va découvrir le travail pendant un stage de trois ans avant de retourner se torcher le cul avec du coton… (Sarah a 7 ans au début de l’histoire, elle devient pauvre aux alentours de ses 9 ou 10 ans (pas très clair) et retrouve l’or 2-3 ans plus tard.)

Le manga a été publié dans une collection nommée Les classiques en manga (éditions Nobi-Nobi). C’est une collection qui propose, comme son nom l’indique, les grandes œuvres en format manga (généralement en un tome). MAIS, et ce n’est pas dit, cela vise surtout les enfants. Cela se voit dans les dessins et dans les caricatures. Alors pour la princesse Sara, cela ne me dérange pas trop étant donné que c’est une histoire pour gosse, mais les misérables ? Je ne l’ai pas lu, mais je ne suis pas sûr que je veuille. Maintenant, probablement que la violence et la pauvreté est très édulcorée, comme ici dans Sarah. (Ou alors l’histoire originale l’avait déjà enlevé). Honnetement, mise à part la fin où elle manque de pain, c’est juste. Quelqu’un qui a perdu ses privilèges.

Je l’avais acheté parce que, comme tout gamin, je regardais le dessin animé… ou plutôt, ma sœur le regardait il y a longtemps, et moi, pauvre petit, je subissais cette horreur. Mais en le reprenant ce matin, je n’arrivais pas à me souvenir de ce que j’avais lu. Je me souvenais uniquement du dessin animé. Et Fun fact, il y a des différences.

Par exemple, je me souvenais d’une pinbeche de l’âge de Sara qui lui en faisait voir des vertes et des pas murs. Ici, Jessie (c’est son nom) n’est pas tellement présente. 2 planches par ci, 2 planches par là, mais c’est tout. Aussi, celui qui la sauve, j’avais souvenir qu’il apparaissait beaucoup plus tôt dans le dessin animé. Ici, c’est vraiment sur la fin, une sorte de Deus ex.

Mais bon, malgré cela. L’histoire marche vraiment bien. Quand Sarah retrouva sa richesse, j’étais content pour elle.

Note : autre point, on en parle du H qui manque (Sara vs Sarah) ? Où qu’a été rajouté au dessin animé ? Non parce que c’est important…

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TitreLa petite princesse Sara
Auteur/dessinAzuki Nunobukuro (d’après l’oeuvre de Frances Hodgson Burnett)
Maison d’éditionnobi-nobi
Nombre de planches200 pages (en un tome)

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