26 — Mon premier matsuri

Cher blog,

Aujourd’hui j’ai fait mon premier matsuri (ça veut dire festival en japonais). Eh comme il n’y en a qu’un à Kyoto en juillet, ben ce sera le dernier. Par contre, ce qui est cool, c’est qu’il dure 2 semaines.

Le festival s’appelle le gion matsuri, et de l’extérieur, cela consiste à déplacer de grande structure d’un point A de la ville à un point B de la ville le 17 juillet, pour les redéplacer 2 semaines plus tard.

3 jours avant, les structures sont exposées un peu partout dans la ville (mais principalement dans un quartier bien précis.), et effectivement, elles sont grandes, très grandes. C’est assez impressionnant à voir. Mais le comble est qu’elle ne tourne pas. Il n’y a ni volant, ni guidon, ni propulseur ou que sais-je. Or il se trouve que le chemin à des virages à 90°. Pour ce faire, ils mettent des bambous sous des roues et prie pour que cela ne tombe pas. C’est ce qu’on m’a dit. Par contre, comme c’est le clou du spectacle, les places assises aux alentours des tournants peuvent monter jusqu’à 2500 euros. C’est ouf !! À ce prix-là, j’espère qu’on t’offre les bouteilles d’eau.

Mais bref, hier, c’était la présentation des chars.

Alors premièrement, c’est foule de monde, mais vraiment, on marche en canard tout le long. Secondement, y a plein de couples en yukata et kimono. Je l’ai déjà dit lors de mon premier voyage à Tokyo, mais c’est surréaliste à quel point ce sont les jeunes qui portent les traditions. En fait, globalement quand on observe un peu les différences entre les festivals occidentaux et les japonais, la plus grosse différence se situe au niveau de l’alcool. La plupart des matsuri n’a pas l’alcool comme composante essentielle. Si vous prenez, 100 personnes qui ont été hier dans le quartier, 98, à la fin de la soirée étaient toujours sobres, en famille et avec leurs enfants. Tandis que chez nous, prend le doudou de Mons (un énorme truc de pochtron), ou les Gilles de binches pour les plus connus, il n’y a jamais une bière pas loin. Je pense que c’est pour cela que les jeunes ici sont plus investit par les traductions, comme l’alcool est interdit aux moins de 21 ans (et ils ne déconnent pas avec cela, au point que des étudiants de l’école de japonais ont été renvoyés dans leurs pays d’origine), ben eux aussi se sentent plus investit.

C’est même la raison pour laquelle je déteste aller dans nos festivals : les pochetrons.

Par contre, j’ai enfin pu m’amuser sur un point que j’aime, faire des photos de nuits. C’est le truc que j’aime le plus dans la photographie (même si je ne suis pas très doué). Un autre truc que j’aime beaucoup, c’est faire des portraits sans être vu; de loin. Mais là j’ai un souci d’appareil. Mon appareil est un 7500 Nixon avec deux objectifs. Le premier est le starter pack 18–105. Et il est super cool rien que pour son grand angle (alors que c’est un starter pack, pour vous dire), et l’autre est un fixe 50. Je m’amuse autant avec les deux, mais soyons clair, c’est lourd à porter surtout pour quelqu’un comme moi qui fait plus des photos de vacances (même si j’aime perdre énormément de temps à toucher à tous les boutons.) Sans parler de la place que cela prend.

Et c’est un peu la question que j’ai depuis le début du voyage. Maintenant, ils ne font pas de bons appareils compacts avec bonne ouverture, assez polyvalente ? ou alors, existe-t-il des lentilles fixes en plusieurs points (disons 35, 50 et 100, mais sur la même lentille ?).

Si quelqu’un connait. En tout cas, les matsuri sont super chouettes à photographier.

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