25 — Aujourd’hui, il a plu.

Cher blog,

Aujourd’hui, il a plu. Et devine quoi, j’étais juste en dessous.

Comme à l’accoutumée, après l’école de japonais, je décide d’aller prendre un thé dans un endroit sympa ou je pourrais étudier. En fait, j’avais envie de visiter le quartier de Sanneizaka, l’un des quartiers les plus célèbres de Kyoto. Il est sur toutes les photos quand on tape Kyoto dans un moteur de recherche. Il y a une vieille rue charmante en descente (ou en montée) entourée de maisons d’un autre temps et au loin il y a une grande tour en bois faite de tuiles noires. En général, il y a toujours des geishas non loin.

Le hic, c’est que c’est un quartier ultra prisé des touristes. Donc pour les éviter le plus possible, comme d’hab, il faut y aller soit très tôt, soit très tard (après 5 heures quand tout est fermé). C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’y aller. Fun fact, la pluie a décidé de m’accompagner. Je ne savais pas que la pluie aimait les endroits touristiques.

Déjà pour rejoindre Sannenzaka, il pleuvait , mais cela allait. Puis à un moment, cela n’allait plus, ce n’était plus de la brume, mais de la pleuvine. Assez pour que j’achète (encore !!!) un parapluie…ou, bien meilleur, du moins je le pensais sur le moment, une capote (les vestes en plastiques transparents), mais on en reparlera.

Alors, SannenZaka c’est … comment dire ? Je ne sais pas si c’est la pluie ou les touristes qui restaient, mais je trouve cela un peu surfait. En fait, c’est du faux vieux. Tout est restauré et tout a été transformé en magasin qui donne sur rue elle-même.

Je sais pas si c’est la pluie qui, coté moche à l’ensemble (alors que j’adore faire des photos quand il pleut), mais j’avais plus l’impression d’être sur la grande place que dans l’ancien temps.

Puis il a commencé à pleuvoir, vraiment… puis je devais pisser. Beaucoup.

Tu te souviens au début quand je disais que j’avais pris un thé. Eh ben le thé voulait sortir, mais à un point. Eh la pluie qui se transforme en orage. Et ma capote qui me protège de rien. Pire, elle retient l’eau dans les plis et quand je bouge, j’ai des trombes d’eau dans le t-shirt.

J’ai fait les 30 minutes qui me séparaient de chez moi à pied sous l’orage avec une envie d’hippopotame à tel point que j’ai réellement pensé me pisser dessus. De toute façon, j’étais déjà trempé. Qui le verrait ?

Parce que oui, on dit au japon, il y a des toilettes partout, tout ça… C’est surtout vrai là où il y a des gares de métros et de trains. Fun fact, dans ce côté la de la ville, il n’y a rien. Pas une toilette à des kilomètres à la ronde. À croire qu’il y a un service japonais qui ferme et démonte toutes les toilettes lorsqu’il pleut et que je dois pisser. Mais bref, j’ai tenu jusque chez moi.

Une fois rentré, j’avais plus qu’a constaté les dégâts. Bien que mon sac à dos est étanche, il ne l’est pas au point de protéger mes affaires de l’équivalent d’une piscine olympique par seconde. Mes livres de cours sont morts, faudra en racheter. Pour le reste (appareil photo, etc.) cela a l’air d’aller.

Sinon, je pense que je n’ai pas donné toute sa chance au quartier SannenZaka. Vais réessayer dans de meilleure condition.

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