Cher blog,
Quand je regarde ce qui reste de l’expo universelle de Bruxelles qui s’est déroulé en 58, on a pas beaucoup de leçons à donner aux Japonais. Osaka a accueilli l’expo universelle de 70. Une trentaine de pavillons recevait les visiteurs à une époque où on était certains que fin 2000 il y aurait des voitures volantes. Et ce qu’il en reste après 50 ans est tout simplement un des plus beaux parcs d’Osaka.
Mais avant cela, il y a le monorail. Osaka a un des monorails les plus longs du monde, mais surtout il a un échangeur. (on trouve des vidéos sur internet comme ici). D’un point de vue utilisation, c’est exactement la même chose. Tu montes, tu regardes, tu attends, tu descends. D’où ma question, pourquoi ce truc existe.
On pourrait penser que cela a été mis en place avec l’expo afin de montrer la puissance et la technologie, le fameux tradition et modernité (qui est complètement faux… ou du moins dépassé. Aujourd’hui, le japon est plus proche d’administrations et conformités que Sony et Yukata), mais la ligne a été mise en place dans les années 90.
En fait, j’ai toujours entendu qu’un monorail était plus compliqué qu’un train car il était pas possible de faire un échangeur statique, et c’est le cas ici. À l’arrivée en gare de la station Bampaku, l’échangeur, qui n’est jamais qu’un gros morceau de métal, se déforme (tourne ?) afin de connecter 2 des 3 monorails entre eux… donc c’est possible. Alors pourquoi ? Je suppose que cela coute moins cher aussi, vu qu’il n’en faut qu’un ? Pourtant, dans toute l’Europe, le birail (pas le bon mot, mais on s’en fout) s’est imposé. Si quelqu’un a la réponse, je suis preneur.
Mais bref, après une heure de transport, l’un des plus grands parcs de la ville s’étendait devant moi. Mais avant, les tickets.
Faut savoir qu’au japon, l’accès aux parcs est payant. Pas grand-chose, 100, 200 yens (ce qui fait 1 ou 2 euros), mais un parc ou vous rentrez gratuitement est probablement pas entretenu alors qu’au contraire, les payants sont impeccable. Leurs pelouses est un essuie à lui tout seul sur lequel vous pouvez vous allonger sans soucis. À croire qu’ils coupent l’herbe avec une pince à épiler. Ici c’était 270 yens. 270 yens et vous avez accès à une tête bien connue qui vous sourit.
La première chose que vous voyez quand vous rentrer dans le parc, et même bien avant est la tour du soleil… ou plutôt la tour dans le manga 20 century boys. C’est con à dire mais j’avais jamais fait le rapprochement. Non mais vraiment, je pensais que c’était une tour totalement inventée. En fait pas du tout. Faut dire qu’elle est assez impressionnante en vrai.
Après pour le parc, malheureusement, il faisait mauvais (il pleuvinait et l’atmosphère était lourde) de plus, beaucoup de choses étaient fermées comme le musée de l’ethnologie.
Par contre un truc drôle, c’est la jardinalisation des anciens pavillons. Mise à par le pavillon du japon qui est devenu une rétrospective de l’exposition (mon dieu qu’est-ce qu’ils avaient comme espoirs dans les années 70), les autres pavillons ont été transformés en jardin botanique. Ainsi, par exemple, le pavillon américain est maintenant un jardin de fuchsia (ou une autre espèce de plante, j’y connais rien. On s’en fout). Mais ils ont laissé les plaques. Donc t’as une plaque disant que tu te situes devant le pavillon américain… alors que… ben c’est qu’une motte de terre, des plantes et des arbres…
L’expo revient en 2025, mais sera de l’autre côté d’Osaka. Je me demande si elle sera aussi cool que celle de 70. Les expos universelles ont beaucoup perdu, faut pas se leurrer.
Après cela, j’ai été au Nifrel. Nifrel, c’est un parc zoologique/concept… entre l’œuvre d’art et… je sais pas quoi. Mais cela sera pour un autre blog car il y a tellement à dire sur ça.