Moi Président

À la télévision, je ne regarde pas grand-chose et certainement pas les journaux télés. L’une des raisons est que je pense qu’il y a de plus en plus une factualitée écornée. Le journalisme aujourd’hui s’est malheureusement fortement éloigné des faits pour tomber dans l’opinion et l’avis rapide (premier sur l’info…). Alors qu’en attendant un peu, en laissant décanter l’information, en prenant du recul sur l’anxiogénité cathodique, la vie est tellement meilleure.

Pourtant, je regarde quand même une émission française. Elle se nomme Quotidien. Pourquoi eux ? Parce qu’ils parlent de tout et parce qu’ils n’invitent pas de politicien,…entre autre. Et il se trouve que depuis que la campagne électorale à commencé, Paul Garsnier présente une capsule : « Si j’étais président » (ou un truc du genre…) : Paul Gasnier (ou un membre de son équipe) va interroger des « penseurs » sur les premières mesures qu’ils prendraient s’ils devenaient président.

Et là je me suis dit : pourquoi ne pas faire pareil ? Si je devenais président, disons de l’Europe (je ne suis pas français), quelles seraient les 3 grandes orientations qui, à mon sens, devrait être prioritaire ? Faisons-nous plaisir.

Un grand projet spatial impossible.

Si j’étais président, je donnerais ordre à l’ESA de réaliser un projet impossible aujourd’hui. Par exemple, envoyer une sonde sûr Europe (le satellite de Jup), percer la croute de glace (je ne sais pas comment) et naviguer dans l’océan sous glace pour nous renvoyer des photos.

Pourquoi ? Parce que le chemin importe plus que l’objectif. Combien de choses doivent être accomplies, combien de retombées, combien de recherche doivent être faites pour arriver à accomplir ce projet ?

Selon plusieurs sources, le programme Apollo a couté 153 milliards de $ actuels. Faisons fois 10 : 1500 milliards d’euros. À raison de 300 millions européen, cela fait 5000 euros par habitant. Sur 20 ans, cela fait 250 euros par européen et par an, à peine le prix d’un smartphone moyen gamme.

C’est pas énorme je trouve.

La taxe dictatoriale.

J’en ai déjà un peu parlé, mais pourquoi les démocraties n’utilisent pas ce que les dictatures nous envient pour faire pression sur ces dernières ? Si j’étais président, je taxerais l’accès au marché européen pour les dictatures en fonction de ce qu’on leur reproche. Par exemple : tout produit d’une dictature qui ne respecterait pas la liberté d’expression subirait une taxe de 0,5 %; ou bien les droits de l’homme… ops, c’est 0.5% aussi… et ainsi de suite. Comme cela, ces pays seraient ce qu’on leur reprochent et quoi faire pour s’améliorer.

Évidemment, la Chine c’est niet. Comment justifier un génocide ?

Redirection de l’héritage au-delà d’une grosse somme.

Si j’étais président, tout ce qui dépasse une énorme somme (10 millions équivalent) lors d’un héritage devrait obligatoirement être donné ou placé dans des fondations. Fondation choisie par le mort, mais fondation quand même. (Par exemple, un riche pourrait créer une fondation pour aider les étudiants à voyager — offrir des bourses — , ou bien une fondation se concentrant sur des bourses de recherches, etc. Cela peut même aller jusqu’à une fondation OTAN, pourquoi pas.). Le but étant évidemment que l’argent circule.

Évidemment, le but des fondations doit être validé par le parlement (la fondation pour l’anonymisation des anciens nazis, c’est non !!!).

Et vous ? Quels seraient vos priorité si vous deveniez président de votre pays ?

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