Pourquoi je donne rien aux mendiants et qu’ils peuvent aller se faire foutre

Alors oui, c’est mon premier titre putaclick (eh oui, je en suis fier…).

source : ici

Dans la ville où j’habite, il y a des mendiants à tous les carrefours importants… comme dans toutes les grandes villes j’ai envie de dire. Mais cela fait un certain temps que je ne leur donne plus rien et que je les ignore. Pourquoi ? Parce que ces gens sont probablement plus riches que vous et moi… réuni. Explications.

Ce matin, comme nombre de matins, je vais prendre mon petit-déj dans un de mes endroits préférés. Une boulangerie avec service à table. J’y arrive à l’ouverture et… je tombe sur deux mendiants qui ont leur bardaf avec eux. Le premier installe ses affaires juste à côté de la porte, l’autre un peu plus loin, près d’une banque.

Alors oui, ça fait tache dans le paysage et surtout dans le quartier huppé où j’habite, mais leurs présences ne m’a jamais dérangé. Non ce qui dérange, c’est :

  • premièrement la non-éducation de ces gens. Car ces gens n’en ont rien a foutre de vous, ils veulent juste votre pognon. Si vous mourez devant eux d’une crise cardiaque, ils font les poches de votre cadavre. Par exemple lorsque la boulangerie s’ouvre, ils n’attendent même pas, poussant la porte violemment et s’imposant aux gens devant eux.
  • Deuxièmement, ce ne sont pas des pauvres. Et ça ce n’est pas la première fois que je le remarque. Lorsque l’un d’eux est au comptoir à commander un café (avec 20 000 pièces de 1 centime putain !!!!), il demande aussi s’il peut recharger son iPhone !!! Ptdr, c’est fou le nombre de mendiants qui ont des Iphones et des Samsungs et de dernière génération en plus. Observez, vous verrez.
  • Enfin, troisièmement, leur comédie pseudo-handicapante. Beaucoup de mendiants aux carrefours jouent les handicapés avec des béquilles, crachant et respirant difficilement, sans parler des tremblements de corps. Ce handicap, j’y ai cru pendant longtemps, jusqu’à ce que j’ai du aller à la gare Centrale au alentour de 6 h du matin. Et là, sur le chemin qui amenait aux carrefours principaux, mais c’était la Cour des Miracles. Ces demandeurs de pieces courraient, sautaient, dansaient, mais même les béquilles trouvait cela affligeant. Il semblerait que leur handicap soit localisé que dans une certaine portion de l’espace : les gros carrefours. En dehors, c’est tout l’inverse de Google, cela ne vous suit plus.

Alors vous allez me dire : « Oui, mais c’est dégueulasse, ils ne sont pas tous comme cela… blabla tu caricatures… blabla… la terre plate… blablabla… »

Alors non. Mais comment séparer le mauvais du faux, sans tomber dans des clichés semi-racistes et faciéceux ? Et bien simple, il y a des associations.

J’ai fait plusieurs fois l’opération Thermos et les Samaritains. Cela consiste à passer votre Noël et Nouvel An dans la grande gare de la ville et donner un repas digne aux pauvres de la ville. (ainsi qu’un coiffeur, un vétérinaire, des vêtements, jouets, etc. le tout gratuit évidemment).

Et c’est choquant à quel point la pauvreté n’est pas ce qui nous est montré à la télé. La plupart des gens qui viennent sont ce qui est appelé aujourd’hui “des nouveaux pauvres”. Ils ne sont pas dans la rue, ils ont un petit appart quelque part mais une fois les charges, l’électricité, etc. payé, ils n’ont plus assez pour vivre, ni même pour finir le mois en matière de bouffe.

C’est probablement une des expériences qui m’a le plus ouvert l’esprit et je vous la conseille (renseignez-vous, il y en a dans toutes les villes) et paradoxalement, c’est aussi cela qui m’a fait comprendre que la majorité des mendiants sont tout simplement une arnaque finie à qui il ne faut pas donner.

Si vous voulez donner votre argent, faites un don; il sera plus utile que dans le goblet des ces acteurs de pacotilles qui ont appris à se déboiter une épaule sur commande simplement pour vous attendrir.

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