pourquoi remplissons-nous toujours nos baguages à ras bord lors que nous partons en vacances alors que nous n’en n’utiliserons que la moitié ?

Lors d’un citytrip à la côte belge, j’ai été confronté à la question plus que légitime : que vais-je mettre dans ma petite valise pour partir? 2 nuits à la mer, c’est 2 heures de trains, 1 h de tram… c’est tout. Pas d’escale, pas de transit, pas de passeport, rien de tout cela. En fait, la Belgique est tellement un petit pays que si la location avait eu un problème, je pouvais rentrer chez moi sans souci à n’importe quel moment. Pourtant, j’ai rempli mon sac à ras bord.

Photo by Vlada Karpovich from Pexels

On est d’accord : pour deux nuits à l’hôtel au bord de la plage, faut pas 4 grosses valises. Comme les serviettes sont fournis ainsi que le shampoing, il faut dans l’absolu uniquement : Un short, 2 t-shirts, trousses d’hygiène intime et… globalement c’est tout. Et ben, mon sac de 60 litres (Eastpak gris carré) avait du mal à fermer et j’ai dû monter dessus pour faire les derniers centimètres de fermetures éclaires. Qu’y avait-il donc en plus ?

  • Premièrement mon PC et le chargeur. Alors oui, c’est une évidence, mais ce n’est pas une tour avec 3 cartes graphiques et 2 cartes d’acquisition non plus. c’est un style iPad.
  • Puis des livres. Beaucoup… 4, et des grosses briques. Parce qu’en 3 jours qui n’a pas le temps de lire toute la bibliothèque d’Alexandrie.
  • Une paire de chaussure de rechange… Au cas ou les miennes cassent et qu’il y a grève générale dans toute la ville.
  • Mes serviettes à moi et moi seul, parce que j’aurais pu tomber sur l’unique hôtel de toute la cote qui n’en propose pas.
  • Deux pulls… alors que j’ai un sur moi au moment de partir et qu’ils ont annoncé beau temps… les pulls c’est comme les caleçons, un par jour.
  • Ma switch, son chargeur et ses jeux. Entre deux livres on a bien le temps de faire un zelda 100 % allant des quetes secondaires jusqu’a la recherche des 900 korogu.
  • Une trousse de secours. Oui, la Belgique est un pays développé mais l’indice de dvlp est une moyenne. Dans les fins fonds de la cote belge, les hôpitaux, c’est surtout de la rumeur évidemment.
  • Des chaussettes de rechanges, alors que je pars en slash.
  • Pleins d’autres trucs, comme un parapluie par exemple.

Bref mon sac était rempli à rebord, et comme je le présentais, les deux jours de vacances n’ont pas entamé la moitié de ce que j’avais avec moi. L’hôtel avait des serviettes, il a fait beau, la trousse de secours n’a servi à rien, j’ai lu la moitié du premier livre, je n’ai pas sorti la switch et ma tablette a été utilisée deux fois.

Et en revenant à mon appartement avec la moitié de mes affaires qui pouvaient directement retourner dans ma penderie, je me suis rendu compte que c’était toujours la même chose. Par exemple, lorsque je pars un mois au japon;(ou à New York), je pars avec une énorme valise et tout ce que je peux prendre.

Alors oui, après deux semaines je dois vais à un lavoir automatique pour laver mes vêtements. Mais ce n’est que la moitié des vêtements de mon sac. L’autre moitié reste bien pliée au fond attendant d’être ramené à l’appartement. Comme d’hab et pour tout, j’avais rempli mon sac à ras bord… au cas où…

Et tous mes voyages sont comme cela. Je pars bientôt dans un pays ou il fait chaud et je sais déjà que je vais prendre des pulls et des vestes avec moi. Mais pourquoi, dans le pire des cas, la moitié pourrais s’acheter sur place, non ?

Bref pourquoi remplissons-nous toujours nos baguages à ras bord lors que nous partons en vacances que alors nous n’en n’utiliserons que la moitié ?

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