Qu’est-ce que j’ai entendu parler de ce livre. En fait, j’en ai surtout entendu parler à cause du bullshitstorm qu’il y a eu au Prix Hugo. Puis parce que l’imaginaire qui est construit (sur les traductions, etc.), était nouveau et changeait des vieux en chapeau pointu et des baguettes.
Resumé après une heure de lecture
1830, Un gamin cantonais est enlevé par un riche Londonnien afin de lui enseigner la civilisation et de le transformer en traducteur. Il lui donne le nom d’Harry Potter et est envoyé à Pouldlard. Après un long voyage en bateau (chapitre 1), Robin (le gamin) découvre le Londres industriel, la vie londonnienne (du côté riche) ainsi que les premiers textes et ses premiers cours de traduction avant de rejoindre Oxford pour continuer son apprentissage.
Avis après la première heure de lecture

On m’avait vendu le livre comme un mélange steampunk et fantasy dans un londre de du 18ieme siecle, que … « la magie » était basé sur les mots, les écrits, etc… Ça m’a fait penser à la série Les Maitres enlumineurs, qui a aussi un autre système que magicien et magique. Et c’est ça qui est chouette, quand la fantaisie s’éloigne des nains, des elfes, etc…
Malheureusement, durant les deux premiers chapitres, on n’en est pas là. Normale sur un livre de 700 pages, mais je m’attendais juste à un peu d’argentogravure (le système de magie) dès le début. Ici, on a surtout un gamin pauvre qui découvre la civilisation riche, et oui, ça m’a fait penser à Harry Potter. C’est un peu flagrant.
Mais mis à part tout cela, ça donne vraiment envie de continuer. Entre la description de Londres, les références à pleins de livres et la vulgarisation de mots, de racines, etc., j’ai hate que Robin (le personnage principal) arrive à Oxford (chapitre 3).
Est-ce que je vais le continuer ?
Oui, pour au moins quelques heures de lectures encore.
Après lecture.
Alors, je ne l’ai pas fini. Je me suis arrêté à 450 pages et il y a certains chapitres où j’ai fait de la lecture rapide… Le problème est que ce livre se vend comme un livre de fantasy (comme je disais après une heure de lecture) et qu’en fait, c’est un livre sur le colonialisme. Alors, oui aussi. Et c’est bien, mais cela part dans tous les sens et la majorité des livres sont des quêtes secondaires… mais dont on se fout. On pourrait supprimer 300 pages, mais cela ne changerait rien à l’histoire. Moi, je m’attendais à lire une histoire où Robin est partagé entre Babel et Hermes. Je m’attendais à voir argentogravure utilisé à toutes les pages. À des intrigues, etc… Mais il n’y a rien de tout cela. C’est juste un livre chiant bien écrit. L’histoire est chouette, mais absolument pas efficace et c’est dommage, ou plutôt mensonger. À quoi sert la magie dans les 450 premières pages ? À rien… Et je suis sûr qu’elle ne servira à rien durant les 300 dernières pages. Par contre, on apprend plein de choses sur la traduction, sur le colonialisme impérial, juste que… une émission de C’est pas sorcier fait le même taf en 20 minutes, quoi… Dommage.