Cher blog,
Aujourd’hui, j’ai visité Dōtonbori, entre autres.
Dōtonbori est le cœur d’Osaka, mis en avant sur une photo aléatoire d’Osaka. C’est une rivière bordée de petits restaurants branchés où tout le monde danse et fait la fête.
Cet endroit est si célèbre que le guide Lonely Planet (Osaka et Kyoto en quelques jours) le considère comme un incontournable et le présente comme l’un des endroits à visiter en premier, ce qui entraîne une foule de monde. Malheureusement, il est devenu un piège à touristes extraordinaire, où se retrouvent principalement des étrangers et des visiteurs comme moi. Je déplore particulièrement les bateaux-mouches qui surfacturent leurs tarifs pour l’aller-retour. Contrairement à d’autres endroits au Japon, où il est possible de trouver des alternatives moins touristiques, ici ce n’est pas le cas. La présence de touristes est partout, moi y compris, et parfois le comportement peut manquer de politesse.
Je reconnais que je nourris une certaine aversion envers les touristes (surtout depuis que mon voyage initial en mai a été annulé). Pire encore, je ne supporte pas les enfants de touristes. Avez-vous remarqué qu’il existe une catégorie d’enfants insupportables, et que ce sont toujours les mêmes ? Ils crient, courent partout et leurs parents semblent impuissants. Généralement, ces enfants parlent anglais, ce qui explique en grande partie leur nationalité. D’ailleurs, au petit-déjeuner de l’hôtel, il y avait une famille bruyante, uniquement anglophone. C’est un fait amusant, ils viennent du pays de l’oncle Sam.
Concernant le buffet de l’hôtel, voici un autre exemple qui m’a dérangé ce matin. Une famille qui mange tout sans retenue. Encore une fois, il s’agit de touristes, et encore une fois, un manque de respect est palpable.
Tous les matins, pour la somme de 18 euros (c’est un peu cher quand même), il y a un buffet à volonté à l’hôtel. Et par « à volonté », cela signifie que l’on peut se servir plusieurs fois. Mais pourquoi remplir son assiette à ras bord au point que le cuisinier qui prépare l’omelette devant soi ne puisse même plus la poser ?
Je n’ai peut-être pas vu les films Tuches, mais il y a un moment où cela devient trop. Le pire, c’est lorsque les touristes se tournent vers vous, regardent autour d’eux et vous sourient bêtement, sans raison apparente. Ah, mon dieu…
En dehors de la présence envahissante des touristes à Dotonbori, l’endroit reste agréable. Notamment, on y trouve l’un des meilleurs Starbucks d’Osaka (j’en suis fan). Il est situé à l’entrée de la rue principale, mais il faut monter à l’étage pour y accéder. De plus, il y a de nombreux stands de restauration de rue dans les environs, où l’on peut manger à des prix très abordables. C’est incroyable comme on peut bien manger au Japon pour un prix raisonnable, par exemple un bol de nouilles ne coûte que 600 yens, soit environ 5 euros.
Il y a aussi les restaurants plus raffinés, reconnaissables à leurs portes en bois coulissantes. Cependant, il est difficile de deviner ce qui est proposé à l’intérieur sans connaître la langue, car contrairement à la plupart des menus qui présentent des images, ceux-ci sont uniquement en japonais. J’ai vécu une expérience similaire il y a 5 ans à Tokyo avec un ami, où nous avons essayé l’un de ces restaurants. Le problème, c’est qu’on a commandé au hasard sans savoir ce qu’on prenait, et on s’est retrouvés avec du bambou et des tripes. Ce fut compliqué à manger, nous étions comme des touristes idiots et perdus dans un endroit aléatoire… il ne manquait plus que les enfants bruyants.
Enfin, malgré tout, Dōtonbori reste un bel endroit pour prendre des photos, à condition que tout le monde daigne s’écarter un peu.