3 — J’y suis…

Cher blog.

Ça y est, je suis à l’hôtel. Après 16 heures d’avion, 4 heures de transit, 1 heure de douane et 1 heure de transport en commun, j’y suis arrivé (yatta).

PLUS JAMAIS !!! Je ne ferai plus jamais d’escale… j’ai déjà mal rien qu’à penser au retour et à ses 10 heures d’escales chez Émirats. Heureusement que j’avais prévu des films… dont un qui s’appelle Parasite. Et là, comme tout le monde le disait, la claque… ou pas.

Alors, petite analyse à la con mais… avant de voir ce film, j’en avais surtout beaucoup entendu parler parce qu’il représentait une caricature des riches et des inégalités sociales. Qu’il montrait l’horreur des gens aisés (comme par exemple ici avec Bolchegeek) ! Que la façon de vivre des gens aisés était le problème. M’enfin, on va arrêter d’être cons. Si ça s’appelle Parasite, c’est qu’il y a une raison.

À quel moment arrive-t-on à voir que le méchant du film, c’est l’argent et les gens riches ? Ces gens (les parasites) volent, manipulent et tuent, mais ce sont les gentils parce qu’ils sont pauvres ???

Par exemple, ce même. C’est celui que j’ai vu passer plusieurs fois.

Un même tiré du film… en fait, le mec

Il y a la femme riche qui fait ses courses tandis que le chauffeur râle de sa condition. Du moins c’est ce que veut faire croire l’image. Parce que dans le film, c’est faux. Ils tirent une gueule jusqu’au parterre parce qu’il a passé toute la nuit à cacher ses conneries et à tuer (du moins essayé) quelqu’un. S’il est dans cet état-là, c’est de sa faute.

Et je ne vous parle même pas de la fin où le sang vole de partout. Vraiment, je m’attendais à une critique des riches, de leurs insolences, etc. Or je n’ai rien vu de tout cela. Des gens qui veulent survivre, oui, une quête du héros, pourquoi pas. Mais je n’ai rien à dire contre la famille bourgeoise. Limite, je les plains.

Sinon, durant mon trajet, j’ai aussi vu Super Mario ainsi que Donjon et Dragon… Je propose une nouvelle catégorie pour ces films. Après les films intéressants, les films mythiques et les films popcorn, il existe maintenant les films de voyages, c’est-à-dire les films que si vous n’aviez pas 20 heures d’avion, vous ne regarderiez pas.

Je ne sais pas ce que je déteste le plus dans l’avion (le mode de transport). Entre le décollage qui traîne, l’atterrissage où il faut tout simplement changer les trains d’atterrissage tellement le pilote a écrasé l’avion sur la piste, ou bien encore les familles qui se croient seules dans la file et bousculent tout le monde pour passer en premier alors que les portes ne sont pas encore ouvertes.

Et puis, il y a la douane, une heure rien que pour prendre mes empreintes et faire une copie de mon passeport. Mais bref, après toutes ces péripéties, j’étais enfin accepté dans les terres du soleil levant.

Première étape : trouver un pocket wifi. 97 euros pour 5 semaines, cela va.

Deuxième étape : faire la file pour acheter un ticket de train. J’ai un peu l’impression que cela sera un running gag…

Troisième étape : trouver le bon train pour Osaka. Station Fukushima. Là où est mon hôtel.

Quatrième étape : prendre conscience d’où je suis.

Après 20 heures assis, à transpirer et à coller, je pousse les portes du Rhiga Hotel comme un pouilleux dégueu. Vraiment, je n’étais pas dans mon élément. Cet hôtel a tout : du brillant, du luxe, beaucoup d’étages et plein de jolies vues. Il y a même une groom qui attend l’ordre pour t’accompagner et monter ton sac. Mais vraiment la groom, la jeune ingénue ultra sympa. Une espèce de Spirou au féminin très sympa. Je ne l’ai pas prise en photo par respect mais vous voyez le genre.

Pour vous dire, le miroir de l’hôtel a une partie sans buée. C’est cool. Surtout quand tu sors de ta douche. C’est la première fois que je vois cela. Je sens que je vais me plaire ici.

Ah, et pour ceux qui se demandent pourquoi on dit que le Japon, c’est entre tradition et modernité, voici pourquoi (voir image 2). Oui, on est en 2023 et il y a encore des gens qui présentent la météo avec un ballet-chiotte. Et je vous passe les cartes écrites à la main.

Tradition et modernité. Tu as des cartes sur fond vert, et tu les montres avec un ballet-chiotte.
La chambre de l’hôtel… assez classe je dois dire.
La vue depuis la chambre. Oui je sais qu’on ne voit rien.

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