Comme dit en début d’année, j’ai décidé de reprendre un ancien livre fini en 2020, mais jamais publié (plein de choses qui n’allaient pas). Et la première chose qu’quifaut faire quand on reprend un livre, … c’est de le lire !! (No shit, Sherlock.) Mais le second point, c’est de reprendre des notes, de créer une bible.
Car oui, changer quelque chose dans une histoire, c’est comme changer un câble sur une voiture, pendant qu’elle roule. C’est l’horreur à tous les étages. Et donc, pour faire cela, un des moyens est de recréer une bible, À savoir un document (ou des documents) qui reprennent tout. Les intrigues, les liens, etc. Bref, un beau document qui permet de se recreer une carte mentale de l’histoire.
D’habitude, je le fais soit sur papier, soit dans un doc. Mais ici, je sais pas, je me suis dit que ce serait bien d’utiliser des outils qui sont faits pour cela. Car oui, il existe des outils de prise de notes, enfin existe…
Sur Windows, globalement, il y a One Note de Micro $oft. Problème, j’ai pas Windows et je ne veux pas de cloud. Moi, je suis sous Linux, et donc je me mets en quête d’un logiciel de prise de notes. Fun fact, il en existe plein. Il suffit de faire une recherche sur alternativeto.net (j’adore ce site) et logiciels, en veux-tu en voilà .
Et là commencent les problèmes. TOUS (j’ai bien TOUS) sont basés sur markdown. Or, et vous allez être surpris, mais Markdown, c’est de la meeeeeerrrrrrdddddeeee !!!! Putain, mais le pire, c’est qu’ils en sont fiers.
Pour ceux qui ne savent pas, Markdown est un langage très simple de mise en forme sur internet. À la base, il était là pour aider ceux qui devaient publier des pages, mais qui n’y connaissaient rien en HTML.
Pour faire simple, le HTML, c’est ça.
Et le markdown, c’est ça
En clair, dans un fichier texte, il suffit simplement, par exemple, d’écrire ## titre pour que cela devienne un titre. Simple, rapide, efficace… pour quelqu’un qui veut publier rapidement sur internet et qui ne veut pas utiliser un moteur comme WordPress. MAIS ce n’est pas un langage pour prendre des notes. Pire, je n’ai pas envie de taper du code. Et c’est ça qui me tue, tous les logiciels de prises de notes me font chier à me forcer à taper du markdown, … et pas plus.
Parce qu’on va commencer, parce que le markdown ne sait pas gérer. Markdown ne sait pas gérer les couleurs. Impossible d’ajouter facilement du texte en couleur. Markdown ne sait pas gérer les tableaux dans les tableaux (comme dans OneNote), L’incrustation des images est tout simplement dégueulasse, etc.
Bref, Markdown n’est pas un langage de prise de notes, mais un langage de publication. ALORS POURQUOI TOUS LES LOGICIELS DE PRISES DE NOTES SE BASENT SUR CETTE MERDE.
Je vais prendre l’exemple d’Obsidian, mais c’est pareil pour tous les autres (Zettlr, Logseq— un des pires —, Simple Note, Bear, etc.).
Obsidian est un logiciel de prise de note, voire de knowledge note (des notes reliées entre elles par des liens), qui ne se base que sur le markdown. Et moralité, on ne sait rien faire. Je passe plus mon temps à essayer de trouver des moyens de faire quelque chose qu’a faire ses choses.Â
Je veux mettre en couleur. Non seulement je dois instller un plugin, mais en plus, c’est inutilisable. Voici comment (Ã l’aide d’un plugin) il faut mettre du texte en couleur.
Et je ne parle même pas des tables (ou de la gestion des fichiers qui est catastrophique à tel point qu’il faut des plugins pour que cela soit correct. Merci Make.md). Des images, de draw.io, etc…
Enfin bref, je pense que si le propriétaire gagne sur le libre, c’est que le libre est incapable de faire des UX utilisables et demande à ses users de savoir coder. Je vois cela beaucoup dans les softwares et c’est toujours ce qui me rebute. Non, les gens ne veulent pas taper des ## pour faire du heading, et encore moins des tableaux, etc. Non, les gens ne vuelent pas passer 2h à réparer les fichiers parce qu’ils sont cassés.
Bref, je pense que je vais continuer avec mon cahier et mes crayons. C’est tellement plus efficace.
