36 — Makino.

Cher blog,

Aujourd’hui, j’ai visité Makino, un petit village paumé autour du lac Biwa. À la base je voulais faire le lac Biwa en train. Rien de bien folichon, juste le tour. Je monte en bas du lac, je descends en haut du lac, je change de train pour redescendre par de l’autre côté et voilou.

Mais en surfant sur internet, je me suis dit que cela aurait été con de ne pas passer la journée sur une des plages du lac. Je parlerais demain du tour complet, du train, etc. Juste ici, j’ai envie de vous parler de Makino et surtout de la campagne.

Parce que oui, on ne va pas se le cacher, c’est un bled paumé ici. Pour preuve, l’hôtel dans lequel je suis descendu (le grand park hôtel), a sorti ma fiche rien qu’à ma tête. Doivent pas recevoir beaucoup d’étranger ici. Mais c’est un autre débat.

Je suis descendu à Oni Nakasho car j’avais envie de marcher le long de la cote. Et y a pas à dire, c’est la campagne. Des rizières, des animaux, et une vue formidable. J’ai trouvé un banc à fleur d’eau, j’y suis resté une heure. Moi et ma musique. Me manquait juste une canne à pêche avec un caillou accroché de l’autre côté. (Pour ceux qui ont la ref).

C’est propre, c’est beau, et il y a des campings un peu partout. Mais pas campagnes dégueu à la française. Non des campagnes respectueuses ou tous sont venu avec leur voiture berlingots qui se fond dans le paysage. Globalement ils sont venus pour la journée, mais même. C’est un autre côté du japon que j’avais jamais vu. En fait, j’avais jamais imaginé un Japonais faire du camping… Comme quoi !!!

Mais le trip a surtout commencé lorsque j’ai rejoint à pied la séquoia avenue à une de marche de la cote. Et on ne va pas se le cacher, la campagne japonaise, elle est ouf. Des rizières bien sûr, mais pas que. Il y a un côté usé dans les bâtisses. J’avais vu dans une vidéo que Alien,le film, représentait un futur usé (de vieux vaisseaux, des tuyaux partout, etc.), et ben la campagne japonaise, c’est un peu une campagne usée. Car il y a des taules rouillées, des tracteurs abandonnés quand c’est pas des bâtiments entiers qui le sont.

Pourtant c’est pas le charme qui manque.

L’avenue en elle-même est très sympa, surtout pour le café en face avec sa terrasse dans sur le carrefour d’entrée. Bon après des rues encadrées par des grands arbres, je vais avouer que dans mon pays, on en a pas mal aussi. Et je veux dire par là, tout aussi remarquable. Non comme d’hab, c’était le chemin dans les terres agricoles, entre les montagnes et les rivières qui étaient le mieux.

Concernant l’hôtel, sa baie vitrée donne directement sur le lac (les chambres aussi pour peu qu’on paie un peu plus cher). Il a une plage privée. Mais comme d’hab, je pense que je vais juste resté assis ) la fenêtre regarder les oiseaux voler. Par contre…comment dire?

Le soir, il y avait un buffet (8000 yens, c.-à-d. 50 euros). Alors c’était cool, juste que comme c’est un hôtel à côté d’un camping, fait pour les Japonais, j’ai tout compris. Non, mais, y a des aliments, je savais même pas si je devais les cuirs, les manger ou bien si c’était de la décoration.

En gros, une fois que je me suis assis, j’avais devant moi, plusieurs trucs : une soupe sur un chauffe plat, un grill avec un chauffe-plat en dessous, un pot avec des…trucs bizarres en dessous et 3 bouts de poissons (sans oublier les sauces). En plus de tout cela, il y avait un buffet … qui n’en portait que le nom (des pommes, du riz, de la viande, et c’est tout).

Alors déjà, quand t’es le seul à aller au buffet, clairement, tu fais pas les choses bien. Quand tu dois demander ce qui se mange cru et ce qui se cuit, c’est que t’es pas à ta place 😀. Et comme y a personne qui parle anglais… ben tu essayes.

Drôle d’expérience, mais cool expérience.

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